Ce sont les Romains qui ont introduit la culture de la noix dans la région. Petit à petit, elle est devenue un produit phare du territoire et possède désormais sa propre appellation « Noix de Grenoble ». Celle-ci remplace peu à peu la culture de la vigne et du ver à soie décimées par la maladie du phylloxera à la fin du XIXe siècle.
Les zones de plantation les plus denses se trouvent dans la basse vallée du Grésivaudan en montant vers Grenoble (7 000 hectares de noyeraies).
La zone d’appellation couvre 259 communes sur trois départements dont 183 en Isère, 47 dans la Drôme et 29 en Savoie.
Depuis 1938, la noix de Grenoble est devenue l’un des rares fruits qui dispose d’une appellation.

3 variétés reconnues

Seules ces trois variétés de noix de Grenoble reconnues par l’AOP (Appellation d’origine protégée) :

• La Franquette : noix la plus cultivée et consommée en France, elle est reconnue pour être savoureuse.
• La Parisienne : conique au sommet et plate à sa base au goût fin et délicat. Elle est souvent utilisée dans les desserts.
• La Mayette : noix légèrement allongée de calibre assez gros et reconnue pour être savoureuse et facile à extraire.

La mondée : une animation populaire 

La mondée consiste à débarrasser les noix de leur coque rigide afin d’en extraire les cerneaux.

A l’époque, c’était l’opportunité pour les gens de se retrouver et travailler dans une ambiance conviviale. Chaque village du territoire avait « sa mondée » qui se terminait souvent par un repas et des danses.

Le Grand Séchoir Maison du Pays de la Noix, musée situé à Vinay à proximité de Saint-Marcellin, vous invite à découvrir cette richesse du territoire.
En savoir plus sur : http://www.legrandsechoir.fr/

Les professionnels

Le Comité interprofessionnel la noix de Grenoble (CING) a été créé en 1968.

385 A route de Saint-Marcellin
38160 Chatte
04 76 64 06 64

cing@noixdegrenoble.com

www.aoc-noixdegrenoble.com

Depuis le 15e siècle, le terroir et les hommes ont façonné le Saint-Marcellin pour en faire un petit fromage rond au lait de vache, au goût franc et généreux. Sec ou moelleux, nature ou cuisiné, il a de quoi plaire à chacun !

Sous Indication géographique protégée (Isère, Drôme et Savoie) depuis 2013, le Saint-Marcellin continue de séduire, parmi les produits emblématiques du Dauphiné et de la région Auvergne-Rhône-Alpes. Retrouvez toutes les informations sur ce fromage et des idées recettes sur le site www.fromage-saint-marcellin.fr ou sur les réseaux sociaux @saintmarcellinigp (Facebook et Instagram).

Où trouver le Saint-Marcellin ?

Les fromageries et producteurs fermiers
Coopérative Vercors lait (Villard de Lans ou Seyssins) – www.vercorslait.com

Etoile du Vercors (Saint-Just-de-Claix) – www.fromageries-etoile.com

Fromagerie du Dauphiné (Têche)

Eurial (Vinay) – www.eurial-international.com

Fromagerie Ezingeard (Saint-Just-de-Claix)

Ferme de Blagneux (Chevrières)

Ferme de La Bourière (Méaudre)

Ferme de Plantimay (Saint-Joseph-de-Rivière) – www.fermedeplantimay.fr

Ferme du Sabot (Auberives-en-Royans)

Fromagerie La Grande Mèche (Lans-en-Vercors)

Fromagerie Le Murinois (Murinais)

Fromagerie Rochas (Quincieu) – www.fromagerierochas.com

Gaec des Essarts (38590 Plan)

Gaec du Moulin neuf (Miribel-les-Échelles)

Retrouvez aussi le Saint-Marcellin IGP dans les fromageries, au rayon frais des commerces de proximité et des grandes surfaces.

Les professionnels 

Comité pour le Saint-Marcellin
6 avenue du Collège
04 76 38 89 82

Rendez-vous sur le site officiel pour en apprendre plus sur ce produit d’exception !

www.fromage-saint-marcellin.fr

Pour découvrir la ville, pourquoi ne pas emprunter l’un des 3 circuits historiques accessibles au départ de l’office du tourisme.

1 – Circuit intra-muros

Une balade en plein cœur de ville qui débute de l’ancien couvent des Ursulines (actuellement l’office de tourisme), en passant par l’hôtel de ville, l’ancienne sous-préfecture, la place d’Armes et son kiosque à musique, la halle, le château, l’église paroissiale, la maison curiale, la maison du bailliage, la grande rue, l’ancien couvent des Carmes, le monastère de la Visitation pour finir par l’hôtel de Garagnol.

2 – Circuit des remparts

Jusqu’au début du XIXe siècle, Saint-Marcellin est une ville fortifiée, entièrement entourée de remparts. C’est le dernier dauphin du Viennois, Humbert II qui, par sa charte du 4 décembre 1343, ordonne aux Saint-Marcellinois de se doter d’une « muraille munie de fossés » de dix-huit pieds de haut et cinq pieds d’épaisseur. En suivant cet itinéraire, il est possible d’observer de nombreux vestiges de cette enceinte : de grandes sections de courtines, le bastion et sept des treize tours carrées.

3 – Circuit extra-muros

Une balade pour prendre de la hauteur qui vous mènera de l’office de tourisme, jusqu’au palais de justice, à l’ancienne Caisse d’épargne, en passant par la gare, l’ancienne manufacture des tabacs, la promenade et le parc animalier de Joud, l’ancien couvent des Récollets, le champ de Mars pour finir par l’ancien château du Mollard.

Ces 3 circuits sont disponibles sur demande dans le plan édité par la ville (disponible en mairie ou à l’office du tourisme). Ces circuits ont été réalisés en lien avec l’association Groupe Rempart.

À télécharger

Patrimoine de Saint Marcellin – Circuits

Notre ville doit son nom à Marcellin, premier évêque d’Embrun, mort en 374. Ce n’est qu’à partir du XIe siècle (1083) qu’on relève sur un acte officiellement authentique, l’existence d’un village du nom de Saint-Marcellin. Le siège du conseil delphinal y est établi de 1337 à 1340, ensuite transféré à Grenoble, devenant le parlement du Dauphiné. Cependant, la ville conserve la judicature du Viennois et Valentinois. Cette cour majeure y subsiste jusqu’au début du XVe siècle, époque où la ville devient chef-lieu de bailliage, en même temps que Vienne et Grenoble.

Une charte des libertés, franchises et privilèges

En 1343, le dernier dauphin de Viennois Humbert II fait bénéficier Saint-Marcellin de divers privilèges et accorde à ses habitants une charte de libertés, franchises et privilèges. Il autorise aussi la ville à construire des remparts. Cette charte est à l’origine du développement de la ville. Nombre de commerçants et jusqu’à des orfèvres viennent s’installer dans nos murs.

Le développement de Saint-Marcellin

À partir du XVIIe siècle diverses industries se fixent à Saint-Marcellin : moulins à soie et culture du mûrier… Jusqu’à la Révolution, Saint-Marcellin reste une ville d’hommes de loi, de nobles et de notables. L’importance de la ville est renforcée par la présence de 4 grands monastères : Carmes, Ursulines, Visitandines et Récollets.
À la Révolution, elle devient chef-lieu de district puis, en 1800, sous-préfecture et le reste jusqu’en 1926. Le tramway du Dauphiné – qui reliait Lyon à Saint-Marcellin – participe à l’essor de la ville. Créée en 1897, la ligne fut démontée en 1937.

Entre Grenoble et Valence, dans la vallée de la gastronomie, bénéficiant d’un cadre naturel agréable, à proximité immédiate du massif du Vercors et des contreforts des Chambarans, Saint-Marcellin, ville centre de Saint-Marcellin Vercors Isère communauté, cultive un certain art de vivre. Elle compte 7 766 habitants (recensement 2019).

La ville – qui doit une partie de sa renommée à un petit fromage rond au lait de vache – est une plaque tournante des activités économiques et touristiques du Sud Grésivaudan. Saint-Marcellin possède tous les équipements d’une ville centre : hôpital, gare SNCF, collège, lycées, cinéma et la salle de spectacles Le Diapason qui accueille des artistes de renom et des talents émergents.

Une ville d’innovation

Saint-Marcellin est une ville d’innovation, de transformation urbaine et sociale avec son 1/3 lieu numérique et l’installation du premier campus connecté de l’Isère.

Saint-Marcellin est aussi une ville solidaire avec de nombreux services apportés aux personnes en difficulté et aux personnes âgées.

Des temps forts comme le Festival Barbara, la biennale des Arts singuliers et innovants ou les Journées du patrimoine ponctuent une riche activité culturelle.

Les marchés des mardis, mercredis, vendredis et samedis participent à l’animation commerciale de la commune. Un marché nocturne qui se déroule les mercredis du printemps à l’automne a été créé 2022.

Une ville où il fait bon vivre

À Saint-Marcellin, le sport est une philosophie de vie ! Après avoir été désignée en 2013 « ville la plus sportive », en ayant reçu le label « ville ludique et sportive » en 2014 et en faisant partie en 2020 des villes labellisées « ville active et sportive », la ville développe des politiques volontaristes pour promouvoir l’activité physique, sportive et ludique.
Tournée vers l’international, la ville est jumelée avec Grafing bei München (Allemagne) et Fiesso d’Artico (Italie).
Saint-Marcellin a tous les atouts d’une ville où il fait bon vivre !